Des êtres étranges qui font le cirque aux chapiteaux des églises
Avant le commencement du XVIe siècle le décor des chapiteaux des églises rurales du sud-ardennais est majoritairement floral, souvent inspiré de la feuille d'acanthe, sorte de chardon des contrées méridionales. Les tailleurs de pierre ont reproduit ce motif, parfois en le simplifiant à l'époque romane mais surtout à celle du gothique, par contre, ils ont peu mis en lumière le monde animal jusqu'aux années 1500.
Après la guerre de Cent Ans (traditionnellement datée de 1337 à 1453) qui fut destructrice pour les édifices religieux du sud-ardennais (1), la reconstruction s'active dans les villages fortement endommagés.
Le décor des chapiteaux s'enrichit alors de scènes animales dans les églises du Vouzinois et du Rethélois.
Deux exemples sont décrits ci-après - un pour chaque arrondissement - avec une grande diversité dans le choix des thèmes abordés.
1 Le Vouzinois
L'église Saint-Maurice de SAINT-MOREL conserve, de cette époque, deux curieux chapiteaux qui suscitent un vif intérêt parmi les autres sculptures voisines dont maintes publications ont révélé la richesse décorative.
Deux scènes se faisant face tapissent la corbeille des chapiteaux du transept nord, la partie la plus ancienne de l'édifice. (Voir leur emplacement sur le plan ci-dessous)
Leur datation n'est pas connue mais se situerait bien avant 1520, date inscrite sur un mur extérieur au sud du bâtiment. Cette année 1520 est parfois donnée, à tort, comme date d'achèvement des travaux de l'édifice originel, il s'agit plus vraisemblablement de celle d'une restauration d'ampleur menée sur le transept sud, le chœur et la nef. En effet la facture des deux chapiteaux identifiés ci-dessus diffère de celle des autres sculptures plus tardives.
Dans les rares publications abordant leur analyse, la description de ces deux curieux chapiteaux se résume souvent, par un constat laconique : "lutte du Bien et du Mal, symbolisée par un ange et des démons".
Scène n°1
Au centre de la corbeille, au-dessus du montant le plus saillant composant le faisceau de pilastres, un visage joufflu, souriant et serein, les yeux grand ouverts, fixe du regard le passage qui relie le bas-côté nord au transept mitoyen. En guise d'oreilles, la tête est parée de deux grandes ailes latérales déployées. C'est la figure de l'ange médiateur de Dieu sur terre, symbole de l'Église.
De chaque côté deux animaux monstrueux partagent la surface.
A droite de l'ange, - à gauche pour l'observateur -, un quadrupède, doté de fortes pattes munies de puissantes griffes repliées, s'aplatit dans une immobilité figée, la queue enfouie sous le corps, les yeux rivés sur l'aile de l'ange.
Sous le museau proéminent, la gueule est entrouverte mais non menaçante, les crocs restent cachés.
De toute évidence ce monstre effrayant d'ordinaire belliqueux, dont la puissante colonne vertébrale saillante est révélatrice de son pouvoir prédateur, est ici soumis, dompté, assagi par la proximité de l'ange.
De l'autre côté, l'animal monstrueux s'apparente au dragon. De son corps écailleux saillit une aile dorsale déployée rappelant celle de la chauve-souris en vol, sa tête porte une double crête et, de la gueule entrouverte, s'échappe une bave mousseuse. C'est une bête peu sympathique qui est habituellement l'image de Satan, un concentré du Mal. Mais ici encore l'animal a perdu son agressivité, ses puissantes griffes sont rétractées, inactivées ou peu menaçantes, les pattes croisées sont comme entravées par un lien invisible.
D'ordinaire la queue du dragon s'apparente à celle d'un saurien apte à enserrer une proie. L'usure du relief de la pierre en rend ici la lecture difficile.
La proximité de l'ange a opéré une conversion annihilant la férocité présumée du monstre démoniaque.
Scène n°2
La scène sculptée sur la corbeille du chapiteau d'en face est une symétrie du précédent par sa composition. Malheureusement, l'image de l'ange, au visage humain encadré de deux ailes, a disparu. Seules subsistent les ailes, car le moellon central a été buché.
Les deux quadripèdes fort semblables sont représentés couchés sur le flan. Cette position s'explique par le configuration du chapiteau qui ne permet pas leur sculpture en haut relief afin de les faire apparaitre dans une attitude campée sur leurs pattes. Par contre elle traduit mieux leur mouvement de marche, comme s'ils cheminaient vers un refuge en quête de secours pour assurer leur repos.
Les griffes des pattes sont rétractées, les longues queues fourchues sont repliées en signe de soumission, les gueules entrouvertes saisissent l'extrémité de l'aile de l'ange sans la dévorer. Les têtes ont pivoté de 90 degrés afin qu'elles apparaissent, vues de dessus, dans le même plan que l'aile.
L'identification de ces animaux au sein du registre des bestiaires fabuleux post moyenâgeux reste difficile. Leur tête tient du cynocéphale, leur corps s'apparente à celui d'un bovin muni de griffes en guise de sabot.
Ils ont perdu leur agressivité réputée.
En ce début de XVIe siècle l'existence d'animaux fantastiques est une croyance unanimement partagée.
La faune se divise à cette époque en cinq grandes familles : les quadrupèdes, les oiseaux, les poissons, les serpents et les vers. Toute espèce prend place dans l'une de ces catégories aux contours très larges. Le dragon devient par exemple le cousin du crocodile. Charles Darwin n'est pas encore né ! Et surtout tout animal, comme tous les êtres vivants, possède une âme dont le souffle de vie retourne à Dieu après la mort.
Le comportement de la bête agit puissamment sur l'esprit des humains.
Dans l'exemple de SAINT-MOREL les deux scènes ont un pouvoir moralisateur évident. L'ange a réussi la conversion du Mal en Bien.
Le message s'adresse à tous ceux qui franchissent l'espace délimité par les deux chapiteaux dont l'assise sur les piles, se situe à hauteur des regards. La déambulation dans le bas-côté nord en direction du chœur passe donc nécessairement par cet espace. Or l'endroit est le lieu de passage privilégié des seigneurs de Saint-Morel qui possédaient leur entrée privée dans l'église. La porte ouverte dans le mur nord leur était destinée, elle est aujourd'hui obturée, mais son emplacement subsiste.
«Il existe encore sur le bas, côté Nord, une porte qui fut murée à la Révolution. Elle était l'entrée des seigneurs dont le château était à proximité sur la hauteur côté Nord. On descendait autrefois quelques marches pour entrer dans l'église, ce qui s'explique par l'accumulation des ruines du clocher dans l'enceinte réduite du cimetière» Extrait de : SAINT-MOREL en Champagne ardennaise. Monographie par Robert Pirot 1990 - page 86
Au lendemain des agitations tumultueuses de la Guerre de Cent Ans les seigneurs de SAINT-MOREL avaient toutes les raisons de retrouver l'apaisement moral dans l'espoir de gagner leur salut éternel. Le renoncement aux vices humains, à l'image de la conversion des êtres sataniques illustrés sous leurs yeux, se trouvait dans le recueillement et l'exercice de la foi. Une démarche bien identifiée et rendue par les sculpteurs de l'époque!
Quatre siècles auparavant les "Ymagiers" des églises ardennaises s'employaient déjà à ébaucher la redoutable figure de Satan. Ils la présentaient sous l'aspect d'animaux terriblement menaçants comme on les observe aux pourtours des cuves baptismales. La bête y apparait de profil, sa course effrénée vers une proie se traduit par des pattes en mouvement, la queue dressée fouette l'air, la gueule ouverte, tous crocs dehors s'apprête à saisir une victime : le catéchumène non baptisé.
à gauche la cuve de Remilly-les-Pothées, à droite celle de La Val-Roy
à gauche cuve baptismale de Nouvion-sur-Meuse, à droite celle de Raucourt
A SAINT-MOREL ces temps d'agressivité sont révolus ; les anges ont gagné la partie, sûrs de leur victoire, leur regard ne daigne pas s'attarder sur le sort de ceux qui, à leurs côtés, sont devenus leurs victimes. Les deux anges doivent désormais rallier d'autres adeptes à leur cause : celles des humains pas encore convertis !
Il est vrai que «cette lutte contre l'animal s'intègre dans l'imagerie d'un christianisme militant et s'appuie sur la tradition biblique du Psaume 91 (90), 13 : "Sur l'aspic et le basilic tu marcheras et tu fouleras le lion et le dragon" et Luc (10, 19) : "Je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions." cité par Jacques Voisenet dans "Bestiaire chrétien. L'imagerie animale des auteurs du Haut Moyen Âge (Ve - XIe s.)"
2 Le Rethélois
L'église Saint-Martin de DOUX est réputée pour la belle sculpture de son portail nord.
Malheureusement, depuis le milieu des années 2000, elle ne se visite plus, son accès étant interdit pour des raisons de sécurité.
Il est vrai que bâti sur l'emplacement d'une mare, l'édifice ne pouvait que subir des désagréments qui ont atteint le clocher, aujourd'hui menacé d'effondrement.
Cette église recèle pourtant un énigmatique ensemble sculpté situé au niveau des chapiteaux du chœur. Personne ne s'y est jamais vraiment intéressé. Menacé de désacralisation, il parait opportun de s'attarder en quelques lignes sur cet édifice méconnu des amateurs d'art sacré.
Les chapiteaux les plus intéressants sont signalés sur le plan ci-dessous.
Le message que porte l'ornementation de ces chapiteaux demeure énigmatique, c'est sans doute la raison pour laquelle leur description reste éparse et succincte, comme en témoigne l'article d'Hubert Colin écrit en 1969 dans son ouvrage : "Les Églises Anciennes des Ardennes" «Les piles de la travée qui précède le chœur possèdent des chapiteaux en couronne ornés de rinceaux, d'escargots et de grotesques. Cette partie orientale, construite en belle pierre jaune, date de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle.» page 64.
De plus, l'examen détaillé de ces ornementations se heurte à un écueil de taille : la mauvaise conservation de la pierre qui se délite en maints endroits. Une lecture des reliefs rendue difficile à cause de leur usure mais également en raison d'un enduit sombre ou rouge qui les recouvre, reste d'anciennes peintures déposées au XVIIIe siècle.
Force est de s'en tenir aux seuls éléments bien identifiables.
Scène n° 1 de la pile fasciculée centrale
Côté sud, au centre de la jonction des deux couronnes, s'observe le visage ailé d'un ange.
Si ses bonnes joues bien remplies pourraient le rendre sympathique, le rictus qui se lit sur ses lèvres laisse l'observateur perplexe. Le messager de Dieu aurait-il, ici, des raisons d'être inquiet ?
A noter que l'aile gauche de l'ange n'apparait pas, est-ce le signe que l'ensemble architectural aurait subi un remaniement postérieur à la date d'exécution de cet ange?...
A sa gauche, sur la couronne voisine court un entrelac de tiges végétales d'où surgit trois fruits globuleux qui pourraient suggérer la notion d'abondance (?)
Plus à gauche encore, la masse végétale s'épaissit (ou est-ce une forme animale?) elle révèle le museau pointu d'un renard ou d'un chien dont on aperçoit l'oreille gauche et dont on devine les yeux.
Sous le museau de l'animal, une seconde tête se devine, là encore, vue de face avec oreilles, yeux et museau.
A ce stade de l'observation, émerge un constat : les seules similitudes avec le décor de SAINT-MOREL résident dans la période de réalisation des sculptures (XVe - XVIe s.) et la présence d'un ange ailé environné d'une faune.
En poursuivant l'examen de la couronne par sa gauche (par la droite de l'observateur qui déambule circulairement autour de la pile), on identifie une zone recouverte d'un enduit rouge. Dans celle-ci se devine le relief d'une tête inclinée avec des yeux globuleux, un museau (tronqué par l'usure du temps) et des oreilles dressées.
Qu'illustre cette tête ? Celle d'un animal domestique familier des lieux, comme le chevreau, emblème du Christ incarné par référence "aux sacrifices du petit bétail comme l'agneau, le veau, la génisse, c'est-à-dire à toute victime non adulte où s'attache une particulière idée d'innocence" (Le Bestiaire du Christ - Louis Charbonneau-Lassay) ou celle d' un ours, être mythique, décrété au Moyen-Âge «le roi des animaux et du monde forestier» (2).
L'ours «représente parfois aux yeux des clercs, par sa silhouette anthropomorphique recouverte de poils, la part bestiale de l'homme dont la sauvagerie doit être dominée» (3).
La partie arrière de l'animal n'est plus visible. La colonne recevant la retombée de l'arc la masque. C'est un nouvel indice qui milite en faveur d'une reprise du bâtiment postérieurement à la réalisation des chapiteaux. Cette dernière se situerait au XVe siècle soit au lendemain de la Guerre de Cent Ans.
Par la suite, les bâtisseurs (au XVIe s.) ont abandonné le recours au chapiteau, lui préférant une retombée directe des nervures des voûtes sur les colonnettes de soutien (en pénétration directe). Même s'il subsiste parfois, le chapiteau se situe, alors, plus en hauteur, avec un décor sobre à l'image de ses dimensions réduites. Il est de ce fait moins bien accessible aux regards et perd de sa fonction pédagogique.
Il est temps désormais d'observer le décor de la couronne qui se situe à la droite de l'ange mutilé. L'observateur, face à ce dernier, se déplace vers la gauche.
Un personnage s'extrait en rampant d'une coquille d'escargot, tournant le dos à l'ange pour s'en écarter ou le fuir.. Vêtu d'une capuche médiévale de moine ou de paysan, ce personnage porte sa main gauche à l'oreille (pour rester sourd aux bruits du monde ou au contraire mieux les percevoir), brandit de la droite un objet sphérique à destination d'un second personnage.
L'image de l'escargot est habituellement interprété comme le symbole de la résurrection
Voir sur ce blog l'article : FALAISE : église : l'escargot part à l'assaut des hauteurs...
Une interprétation que nous devons au comte de Bastard qui, vers 1850 avait lu un livre d'heures français (4) dans lequel cet animal y côtoyait la résurrection de Lazare. Celle-ci l'incita à regarder la créature du limaçon qui sort de sa coquille comme le symbole de la Résurrection du Christ.
De toute évidence l'allusion christique ne s'applique pas ici ! Mais qui pourrait se résoudre à n'y voir qu'un motif décoratif sans message ?
«la sculpture a avant tout une valeur purement décorative ; il est dangereux de toujours vouloir reconnaître dans les représentations d'animaux un symbolisme spirituel ou religieux ; mépris des lois de la physique réelle ; influence de la symétrie et de la plénitude ou selon Focillon, loi des plus nombreux contacts avec le cadre plutôt qu'interprétation de scènes déterminées tirées des Écritures. L'intention ornementale mène le jeu.» (5)
Le second personnage est identiquement vêtu d'une tunique aux manches amples avec capuche (sorte de cale porté au Moyen Âge ou de coule traditionnelle).
Il trône à l'angle du chapiteau dans une position stratégique pour être bien vu. De sa main gauche, bras tendu, il extrait un objet de la bouche de son comparse (ou le lui offre ?), de la droite, à l'aide de son pied, il maintient fermement un autre objet insolite.
Que signifie cette scène ?
S'agit-il d'un jongleur invitant le seigneur du lieu à une initiation de réjouissance?
Lors des épisodes sanglants de la Guerre de Cent Ans, le seigneur, lorsqu'il n'était pas mobilisé au combat, vivait reclus, enfermé dans son château fortifié, à l'image du limaçon abrité dans sa coquille. Dès la paix revenue, comme l'escargot au printemps, l'homme aspire à quitter son refuge et s'ouvre aux distractions.
Les bouffons, les jongleurs sillonnent le pays en offrant leurs spectacles de jeux aux villageois rassemblés sur le parvis des églises.
Ces scènes profanes sont souvent immortalisées par les sculpteurs et les peintres à l'intérieur et au pourtour des édifices religieux.
Toutefois celles impliquant l'escargot sont plutôt rares.
Dans son ouvrage "l'Art profane à l'église" 1908, le docteur G. Joseph WITKOWSKI cite l'exemple d'une peinture sur poutre en l'église de Bignon (Loiret) qui illustre une "sorte de capucinade peu délicate à intention scatologique" dont la portée moralisatrice ou satirique nous échappe !
Un autre exemple évoqué dans cet ouvrage, se situe dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Thorailles (Loiret). Là, sur un cul de lampe, "un homme montre son derrière en se jetant dans la coquille d'un colimaçon. Encouragement à la vie contemplative" ?
Toujours au XVe siècle l'huchier André Sulpice sculpte les magnifiques stalles de la collégiale Notre-Dame de Villefranche-de-Rouergue. Sur ses célèbres miséricordes s'affrontent monstres hybrides, singes, acrobates et autres animaux. L'une d'elles représente, comme à Doux, un personnage coiffé de la coule sortant d'une coquille. Il tient un gourdin de la main droite et brandit un masque grimaçant de la gauche.
L'escargot est symbole de lenteur, de paresse et aussi de circonspection et de crainte (il rétracte ses cornes au moindre mouvement perçu près de lui).
L'huchier a-t-il voulu "faire la satire des mascarades et des travestissements qui pimentaient les fêtes villefranchoises aux XIVe et XVe siècles" ? (6)
L'Homme escargot Miséricorde de la Collégiale de Villefranche-de-Rouergue. Photo de Jacques Chazard issue de Wikipédia
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Scène n°2
- Au chapiteau voisin, la peinture foncée est dommageable pour une lecture aisée des scènes que l'on devine riches, à l'exception d'une zone peinte en rouge. Dans l'encoignure un personnage au visage grossier émerge, lui aussi d'une coquille d'escargot.
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Devant lui, un quadrupède au postérieur imposant déambule. Sa gueule revêt l'image d'un visage humain dont la bouche esquisse un mouvement d'étonnement.
A la droite, subsiste une masse érodée qui suggère l'emplacement d'un écu avec, peut-être, les armoiries d'un seigneur du lieu. Jean 1 De Boutillac est seigneur de Resson à cette époque et porte : "d'argent à trois barillets de gueules, deux & un".
Se succèdent des scènes devenues illisibles...
Un nettoyage savamment mené suivi d'une restauration succincte permettrait de sauver ces sculptures porteuses de messages qui restent à déchiffrer. Malheureusement la vétusté de l'édifice les condamne à l'abandon, le coût des réparations du clocher étant exorbitant pour la commune . Leur oubli définitif semble désormais inévitable.
@jeanlucCollignon
(1) "La guerre de Cent Ans dans l'Argonne et le Rethélois" par le Docteur A. Lapierre (de nombreux extraits sont publiés dans la revue d'Ardenne et d' Argonne disponible en ligne sur le site de la bnf gallica)
(2) Michel Pastoureau - "Quel est le roi des animaux ? Le monde animal et ses représentations au Moyen-Âge (XIe - XVe s.)"1985. p133
(3) Jacques Voisenet "Bestiaire chrétien, L'imagerie animale des auteurs du Haut Moyen Âge (Ve -XIe s.)" 1994 - p.169
(4) A de Bastard - Bulletin des comités historiques - II - 1850 p. 172
"Plus tardivement dans un manuscrit d'un Livre d'Heures qu'une inscription manuscrite attribue à la famille de Montmorency (Bibliothèque Nationale Man. fonds latin n°1182), au folio 84 apparaît la résurrection de Lazare. Dans le coin droit inférieur de la marge est figuré un bel escargot du type «Helix pomatia». On retrouve également une figuration de ce mollusque au folio 68 qui représente une Crucifixion". [Extrait du commentaire de : Les mollusques terrestres dans l'art et l'archéologie de Marc-Adrien Dollfus. Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France. Année 1982 / 1978 - 1979 pp. 30-39]
(5)Victor-Henry Debidour "Le Bestiaire sculpté du Moyen Âge en France." - Arthaud. Paris. 1961
(6) "Du Causse au Ségala Chroniques et Légendes" par Emile Conduché 1942. - page 73
A signaler au Musée de la ville de Strasbourg cette figure de femme tenant une pomme datée de la fin du XIVe siècle et qui provient d'un écoinçon d'arcature (D 22 2088-11)
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