VRIZY: son Rosaire
Sur les traces de Marie
Du haut de son tertre artificiel, l'église Saint-Maurice de Vrizy domine le village et la rive gauche de la vallée de l'Aisne.
Une fois les marches franchies qui vous amènent, par le sud, sur l'ancien cimetière entourant jadis l'église, le visiteur est de suite accueilli par une représentation mariale qui donne le ton à la visite.
La petite porte méridionale ajoutée lors de la reconstruction du portail occidental en 1903, est surmontée d'une jolie Vierge à l'Enfant en pierre. L'œuvre serait du début XVIe siècle;
L'abbé Jean Sery, déjà cité dans ces colonnes écrivait à son sujet :
« Le nœud à flots qui agrémente la ceinture se retrouve très fréquent dans le premier quart du XVIe siècle. La présence du croissant de lune, rare à la fin du XVe siècle est assez habituel au début du XVIe siècle. Il n'en existe que très peu d'exemples dans les Ardennes. Ce thème du croissant de lune est la traduction imagée du texte de l'Apocalypse de saint Jean ( chap. XII, verset 1 ) parlant de la femme " vêtue de soleil, la lune sous les pieds et couronnée de douze étoiles ". Il sera un des symboles des litanies de la Vierge, " belle comme le lune ". Après la victoire de Lépante ( 1571 ), on l'interprétera comme le symbole de la victoire de la Croix sur le croissant turc. L'art baroque du XVIIe siècle l'utilisera volontiers quand il créera le type définitif de l'Immaculée Conception. »
Le commentaire s'appliquerait-il également à une autre Vierge décrite ici même à la rubrique Vaux-les-Mouron?...
La Vierge à l'Enfant de Vrizy dominait jadis le grand portail occidental. Lorsque ce dernier a été démonté la statue a bien failli disparaitre, heureusement l'abbé Poncelet, en poste à l'époque, a veillé à la sauvegarder. L'écusson visible au-dessus a été épargné également. Il conserve son inscription d'origine : Agitatus Ferry cresco ( agité je m'accrois ) qui encadre des armoiries. Elles sont d'une croix pattée accompagnée aux 1er, 3ème, et 4ème cantons d'une étoile et au 2ème d'un croissant.. Elles datent de 1633, époque où le curé Ferry s'employa à restaurer le lieu de culte. La devise, qui est aussi la signature du curé, signifie que l' Église se relève accrue après tant de si grands maux, ceux des guerres, des intempéries et de l'usure du temps. Des guerres, il y en a eues, elles ont laissé des signes évidents au pourtour des murs. Derrière les meurtrières en forme de 8 couché, les hommes de garde surveillaient l' approche de l'ennemi et défendaient le bâtiment à coup de couleuvrines.
Vierge à l'Enfant et écusson au-dessus de la porte sud.
A l'intérieur de l'église, l'étude du sujet marial se poursuit du côté de l'épitre. L'autel secondaire du bas-côté sud est en effet dédié à la Vierge.
Plusieurs éléments y sont rassemblés, tous fort satisfaisants pour l'amateur d'art.
Le tableau du Couronnement de la Vierge
Le tableau peint s'observe, en hauteur sur le mur ouest qui fait face à l'autel de la Vierge. La toile est présentée dans un cadre de bois rectangulaire dont le sommet se termine par un arc cintré sous la pointe duquel, apparait la colombe du Saint Esprit.
A noter que la partie sommitale du cadre épouse la courbure de l'arc cintré de la voûte en pierre du bas-côté.
Le Saint Esprit règne sur toute la composition. Sous la colombe, Dieu le Père arbore une barbe blanche, signe de grande sagesse, il tient fermement le monde sous sa main gauche et de la droite, s'apprête à déposer la couronne royale sur la tête de Marie dans son Assomption.
A la droite du Père, Jésus, la main sur le cœur, approuve le geste divin qui va s'accomplir sous ses yeux.
Marie en grâces s'élève au-dessus de la nuée, entourée d'anges qui participent à son transport céleste La Sainte Trinité peut maintenant recevoir la Vierge, la couronner et l'asseoir sur son trône.
Le Couronnement de la Vierge
Le thème du Couronnement est très ancien ( XIIe ou XIIIe siècle ), il figure dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine, déjà cité ici.
Le Couronnement de la Vierge ne doit pas être confondu avec l'Assomption fêtée le 15 août, devenue dogme de l'Église en 1950.
Depuis l'Encyclique Ad Cæli Reginam promulguée par le pape Pie XII en 1954, la fête de la Reine des Cieux - Regina Cæli - se célèbre 8 jours plus tard, soit le 22 août.
La Dormition du devant d'autel
L'autel de la Vierge a été conçu dans le style néo-gothique. Son devant d'autel ( ou antependium ) illustre la scène de la Dormition correspondant à la mort terrestre de la Vierge.
L'épisode ne figure pas dans les Évangiles mais alimente une longue rubrique dans la Légende Dorée. Il a suscité de nombreuses représentations tant en peintures qu'en bas-reliefs sculptés.
La Vierge repose sur son lit mortuaire les mains jointes. Puisqu'elle avait quatorze ans au moment de la conception du Christ et qu'elle lui survécut douze ans après avoir vécu avec lui trente trois ans, elle est donc sexagénaire au moment de mourir. Selon le vœu qu'elle exprime à l'ange venu l'avertir de sa fin prochaine, ce sont les apôtres qui viennent l'entourer dans ses derniers moments ; ils ont mission de l'ensevelir. C'est l'apôtre Jean, qui les informe du trépas de Marie et leur interdit de pleurer par crainte de troubler le peuple.
A Vrizy, la scène du trépas a été édulcorée, elle n'en révèle que les acteurs principaux.
A la tête du lit, saint Jean, agenouillé, retient sa peine, il ne pleure pas ; il se souvient des sept mots de la troisième Parole du Christ prononcée au moment d'expier. Jésus le confiait à sa mère comme un fils, et lui confiait aussi Marie comme une mère.( Jn 19 ; 26-27 ) "Mulier, ecce Filius tuus" "Ecce mater tua".
Agenouillé au pied du lit, saint Pierre, reconnaissable à sa barbe fournie, s'est approché en sa qualité de coryphée et chef suprême des théologiens. C'est lui qui vient d'administrer le sacrement de l'extrême onction à Marie avant sa mort, c'est aussi lui qui va officier pendant le service divin qui va suivre.
Debout, à ses côtés, se tient Jacques le Juste appelé frère de Jésus.
Enfin le personnage féminin présent dans toute la Passion du Christ, Marie-Madeleine est venue se joindre aux apôtres. Plusieurs femmes étaient présentes autour d'eux lorsqu'ils se relayaient pour veiller le corps, parmi elles sont mentionnées une fille de Véronique et la mère de Jean Marc non représentées à Vrizy.
L'Occident a surtout retenu l'Assomption comme épisode majeur de la mort de la Vierge, au contraire de l' Église d'Orient qui n'évoque que la Dormition.
Remise du Rosaire et du Scapulaire
Le vitrail de la chapelle sud est consacré à la remise du Rosaire, par la Vierge, à saint Dominique de Guzman ( à gauche ) et à celle du Scapulaire, par Jésus, à saint Simon Stock ( à droite ).
Le thème de ce vitrail est classique, il est lié directement au Rosaire.
Comme il a été dit par ailleurs, l'invention du Rosaire est attribuée au chartreux Dominique de Prusse.et non aux dominicains en raison d'une confusion entretenue par le frère Alain de la Roche issu de cette obédience.
Cependant l'Ordre des dominicains n'a cessé d'œuvrer en faveur du culte du Rosaire et c'est souvent leur fondateur, saint Dominique de Guzman, qui figure, à juste titre, sur les représentations iconographiques.
Ici, au vitrail de Vrizy, saint Dominique agenouillé reçoit le chapelet des mains de la Vierge déjà couronnée. Détail important qui rappelle que l'événement est postérieur à la vie terrestre de Marie.
Saint Dominique est vêtu d'une robe blanche sous le manteau noir, habits caractéristiques des dominicains.
Sur d'autres représentations ses attributs sont un lys qu'il tient dans la main et une étoile rouge appliquée sur son front ( ou présente au-dessus de sa tête ).
Remarquons qu'ailleurs le personnage qui accompagne très souvent saint Dominique pour la remise du Rosaire, est sainte Catherine de Sienne, ( 1347 - 1380 ), elle aussi dominicaine, déclarée docteur de l'Église en 1970.
Au panneau droit du vitrail, saint Simon Stock s'apprête à recevoir le scapulaire des mains de Jésus.
La scène se veut être le témoignage de l'apparition de la Vierge à Simon Stock.
Bref historique
Le deuxième concile de Lyon en 1274 ne reconnait plus que quatre Ordres mendiants :
- les prêcheurs
- les mineurs
- les augustins
- les carmes, acceptés depuis 1247 sous le titre de frères de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel.
L'ordre du Carmel a vu le jour en Terre Sainte, sur la colline qui porte son nom, près de l'emplacement de la grotte où vécut le prophète Elie qui, d'un combat, sortit victorieux des prêtres de Baal ( voir Ancien Testament ).
La ville d'Haïfa en Israël s'est aujourd'hui développée aux pieds du Mont Carmel.
Simon Stock est un moine anglais ( 1164 - 1265 ). Dans sa langue, son nom signifie : souche, tronc d'arbre ; selon le récit légendaire, il aurait vécu en ermite dès l'âge de douze ans, avec, pour seul gîte, un tronc de chêne. Son goût pour la vie érémitique l'incite à rejoindre le Mont Carmel où il est reçu par Berthold, autre ermite, qui vient de créer une communauté vouée au culte marial.
La conquête de la Palestine par Saladin et la chute de Jérusalem en 1187 le contraignent à un retour en Angleterre.
A cette époque, en Occident, des dévotions nouvelles en faveur du culte marial se multiplient comme par exemple, chez les chartreux ou, parmi les frères mendiants, chez les dominicains.
Le 16 juillet 1251, Simon Stock est à Cambridge ; dans une vision, la Vierge lui apparait et lui remet un scapulaire pour tous les membres de l'Ordre du Carmel. La Vierge accompagne son geste d'un commentaire : « Celui qui meurt revêtu de cet habit sera préservé du feu éternel »
La vision qui ne sera relatée qu'à partir du XVe siècle est sans doute légendaire, mais elle marque le début de la fondation du Carmel en Europe et inscrit dans la durée les représentations iconographiques d'un geste cautionné par la vision.
Simon Stock meurt à Bordeaux à l'âge de 101 ans. Ses reliques sont conservées dans la cathédrale Saint-André, plus précisément dans la chapelle Notre-Dame du Mont Carmel.
Il n'a pas été canonisé mais sa vénération est approuvée par le Vatican.
L'Ordre a été réformé à la suite du Concile de Trente avec des communautés d'hommes : les Carmes et des communautés de femmes : les Carmélites.
Parmi eux de grandes figures ont marqué le monde chrétien : Sainte Thérèse d'Avila, Saint Jean de la Croix, pour l'Espagne, Sainte Thérèse de Lisieux et Elisabeth de la Trinité pour la France.
Le scapulaire
A l'origine le scapulaire est réservé aux membres du Carmel. C'est un vêtement de couleur brune qui se porte au-dessus de l'habit du moine. Puis il est étendu à tous les chrétiens ; sa taille se réduit à deux petits rectangles de tissus qui pendent aux extrémités de deux fines cordelettes. Les pièces de tissus sont portées, sous les vêtements, sur la poitrine et dans le dos, de telle sorte que les cordelettes reposent sur les épaules de part et d'autre du cou. Les rectangles reçoivent une image ( de la Vierge le plus souvent ) ou restent sans.
Les rectangles doivent être bruns et idéalement confectionnés avec de la laine d'agneau ; les cordelettes peuvent être de couleurs et réalisées dans de l'étoffe.
Aujourd'hui il existe dix huit types de scapulaires différents. La promotion de leur dévotion connait son apogée aux XVe et XVIe siècles avec la multiplication des confréries. ( Confréries des pénitents ). Les représentations iconographiques de la Vierge remettant le Scapulaire à saint Simon Stock se développent surtout au XVIIe siècle.
Le blason des Carmes
Les armoiries de l'Ordre sont : « de sable chappé ployé, la pointe terminée en croix pattée d'argent, à trois étoiles à six rais de l'un en l'autre ; couronne d'or à cinq fleurons ; au cimier un avant-bras brandissant une épée flamboyante et prêt à frapper. »
La devise latine : ZELO ZELATUS SUM PRO DOMINO DEO EXERCITUUM peut se traduire par : Je suis rempli d'un zèle jaloux pour le Seigneur, ou je suis dévoré de zèle pour le Seigneur;
Il s'agit de la réponse que formula Élie à la parole divine lorsqu'il fut interrogé dans la grotte où il était entré pour y passer la nuit. ( 1 Rois 19; 10 ). La main brandissant l'épée flamboyante évoque la victoire que vient de remporter, juste avant, Elie sur les prophètes de Baal.
Don du Rosaire à saint Dominique et du Sacré Cœur à sainte Catherine de Sienne :
c'est le thème qu'illustre l'estampe encadrée adossée au mur méridional de la chapelle de la Vierge.
La scène de remise du Rosaire et du Sacré Cœur est bordée d'une couronne de quinze médaillons qui relatent les Mystères joyeux ( du bas vers le haut à gauche du tableau ) , douloureux ( du bas vers le haut à droite ) et glorieux (dans l'arc cintré ) voir l'article : Vaux-les-Mouron pour le descriptif détaillé.
Le tableau comporte les mentions d'origine : Tours Cattier libraire imprimeur - Nantes imprimerie de l'Ouest Bloch Le Gars et Menard, ce qui permet une datation avoisinant l'année 1885.
A noter qu'il existe la même estampe dans l'église de Saint-Erblon en Ile-et-Vilaine.
Consulter le site web :
Glad le portail des patrimoines de Bretagne
Fiche technique pour une visite de l'église
L'église primitive était antérieure à 1154 date à laquelle elle est déjà citée. Elle est mentionnée aux pouillés de 1306 et de 1346.
L'édifice a toujours été placé sous la dédicace de saint Maurice. Jadis les pèlerins venaient l'invoquer contre les maux de ventre.
Le bâtiment actuel, classé M. H., a été construit au XVIe siècle ; il a fait l'objet de plusieurs transformations dont il subsiste des traces lisibles :
- en 1903 / 04, le clocher, situé à la croisée du transept, ( voûté sous ogive ) est replacé en avant de la nef. Travaux effectués par l'entreprise Tettagliamenti de Sainte-Ménéhould, utilisation de la pierre de Neuville-Day ( P-V de réception des travaux : 3 septembre 1904 )
- le portail occidental, qui comportait une voussure à guirlandes de vignes est transformé. Le tympan reçoit une décoration à remplages néo-gothiques et " la charmante statuette de la Vierge tenant l'Enfant Jésus entourée d'une auréole à rayons flamboyants et les pieds posés sur le croissant de lune" ( docteur Henri Vincent ) est déplacée et réincorporée au mur méridional au-dessus d'une porte, elle aussi remaniée.
- le portail méridional est rebouché, il en subsiste les pieds-droits
- la sacristie a été ajoutée en 1848
- d'autres remaniements plus anciens ont été réalisés : restaurations majeures de 1633 par le curé Ferry ( date gravée sur la clé de voûte de la nef ), en 1689, restauration du clocher par l'entrepreneur Deutremeuze de Charleville, en 1774, de nouveau, réparations du clocher, en 1842 un ouragan arrache la toiture, en 1880, nouvelles réparations...etc
Intérieur :
- nef à 3 travées sous ogives, flanquée de deux bas-côtés
- croisée du transept avec voûte à liernes en 8 parties ; les deux bras du transept éclairés par des fenêtres ogivales à deux meneaux, arcatures à nervures prismatiques qui se rejoignent à la clé de voûte, une, sculptée d'un Agnus Dei
- chœur à 5 pans
- maître-autel à quatre colonnes corinthiennes de marbre rouge et noir avec entablement et fronton pots à fleurs de style baroque XVIIe siècle ; la table d'autel aurait été donnée par les paroissiens avant la guerre 1914/18. A l'origine du maître-autel ,le tableau du retable représentait le Bon Pasteur puis il a été remplacé par un autre représentant Jeanne d'Arc, pour finalement retrouver le thème initial.
Au bas des fenêtres du chœur, quatre statues reposaient sur les consoles : saint Pierre, le Sacré Cœur de Jésus, le Sacré Cœur de Marie, saint Paul. Aujourd'hui saint Pierre et saint Joseph les remplacent au bas de l'autel
- l'autel secondaire néo-gothique de la chapelle nord, à gauche, est dédiée au patron, saint Maurice.
( Les enquêtes diocésaines de 1678 et de 1778 indiquent une dédicace à saint Nicolas pour cet autel )
Saint Maurice était chef de la légion thébaine et mourut martyr dans le Valais vers 287 ; sa fête se célèbre le 22 septembre et donne lieu , le dimanche à " la petite fête " du village. Statue du saint au centre du retable, antependium qui lui est consacré, tableau peint au mur, ainsi que présence d'une bannière. L'autel comportait jadis deux autres statues : celle de saint Eloi et celle de saint Antoine, elles ont été changées d'emplacement.
- l'autel secondaire sud est consacré à la Vierge
- face au nord : jadis, petit autel en bois consacré à l'Enfant Jésus avec deux statues : saint Maurice et saint Expédit dont le culte est assez rare dans la région (seulement onze statues recensées dans le département des Ardennes )
- les piliers de la nef recevaient anciennement, chacun, une statue
à droite : saint Walfroy, saint Antoine de Padoue ( le socle conserve l'inscription ), la sainte Vierge et saint Jean, entre lesquels est l'autel du Calvaire
à gauche : saint Vincent et saint Roch
Les statues existent toujours mais ne sont plus dans ce positionnement
- les fonts baptismaux, de même, recevaient auparavant la statue de Jeanne d'Arc, qui est déplacée.
- la chaire à prêcher : avec cuve décorée des quatre évangélistes accompagnés de leur attribut respectif.
- deux piscines ( celle du chœur était jadis masquée par les boiseries qui entouraient tout le chœur )
- au nord, au-dessus de l'encadrement d'une porte, tore mouluré en arc infléchi se terminant dans un mouvement torsadé à nœuds ; curieux visage sculpté de profil dans deux médaillons latéraux rappelant ceux de Sainte-Vaubourg et de Grivy-Loisy.
Le cimetière qui entourait l'église a été désaffecté en 1860. De la place on y accédait par un porche en pavillon dont la construction ressemblait à celui de Balham ( en Rethélois ). IL datait de 1777. La poutre transversale reliant les deux piliers en pierre portait la signature du charpentier de Vrizy qui l'avait faite.
L'ensemble a été détruit par un obus en novembre 1918.
Le hameau d'Echarson fut réuni à la paroisse de Vrizy en 1735. La chapelle du prieuré était placée sous l'invocation de sainte Marguerite
Nota : Le bulletin du diocèse de Reims année 1871 page 547 indique : les jeunes soldats, mobiles et mobilisés, ont offert à l'Église, comme souvenir de la campagne une riche statue de saint Antoine, patron des panetiers, dont l'industrie se développe de plus en plus dans la commune. Cette statue prendra place auprès de trois autres offertes également en ex-voto à la suite de la guerre...
J-L C.
A découvrir aussi
- ATTIGNY : Scène d'esclavage en mairie
- CONDE-LES-VOUZIERS : un vitrail inspiré par Rubens ?
- SORCY-BAUTHEMONT : un joyau de l'art roman ardennais en pleine façade
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 62 autres membres